Prévention des maladies cardio-vasculaires et du syndrome métabolique

Prévention des maladies cardio-vasculaires et du syndrome métabolique

Au cours des 20 dernières années, les études scientifiques n’ont cessé de mettre en avant le rôle prépondérant de l’alimentation dans la prévention des risques cardiovasculaires. 

 

L’étude Interheart a montré que le cholestérol n’était pas – et de loin – le seul facteur prédictif de développement d’une maladie cardiovasculaire. La responsabilité des lipides en général – jadis décrié – a également été nuancée selon les types de gras. On a montré que l’adoption d’une alimentation adaptée était, dans la plupart des cas, d’une efficacité comparable à la prise de médicaments contre l’hypertension. Enfin, l’étude de Lyon a mis en évidence que l’adoption d’une alimentation de type méditerranéen crétois permettait de diviser par 4 les risques de récidives après un premier infarctus.

 

Réduire le cholestérol total et conserver un bon rapport entre “mauvais” et “bon” cholestérol ont longtemps été considéré comme les principaux objectifs d’un grand nombre de praticiens. On sait aujourd’hui que d’autres facteurs jouent un rôle au moins aussi important. On considère en particulier le statut antioxydant comme l’élément indispensable pour prédire la morbi-mortalité cardiovasculaire. C’est l’oxydation du cholestérol (imputable à une phénotype B, à un mauvais statut anti oxydant, …) qui est problématique bien plus que son simple taux élevé ou non.

 

L’adoption d’un mode de vie optimisé (gestion du stress, du sommeil, l’activité physique) et d’une assiette anti oxydante, essentiellement végétale, riche en polyphénols et anti inflammatoire (riche en oméga 3 longues chaînes) sont quelques unes des clés de la prise en charge des pathologies cardiovasculaire.