Immunité et allergies

Immunité et allergies

L’immunité

Notre capacité à nous défendre des agents externes pathogènes dépend de nombreux facteurs. La nutrition et la micronutrition nous offrent ainsi de nombreux leviers sur lesquels jouer pour renforcer notre immunité.

 

De façon générale, on cherchera à agir à la fois sur le renforcement de nos “barrières” et sur la capacité de notre organisme à reconnaître les agents pathogènes spécifiques et à produire la réponse la plus adaptée pour les combattre.

 

En effet, lorsqu’il fait face à une agression, notre organisme se protège, dans un premier temps, en maintenant une certaine étanchéité vis-à-vis des agresseurs et en les neutralisant via une série de mécanismes (chimiques et biologiques) mobilisés immédiatement. On parle ici d’immunité innée non spécifique.

 

La nutrition joue un rôle fondamental dans le maintien de cette fonction de défense immunitaire. L’alimentation santé et des complémentations micro nutritionnelles spécifiques, trouveront leur place pour une prévention (baisse de l’immunité à l’approche de l’hiver) ainsi que pour le traitement d’une infection, et pour favoriser une convalescence réussie (par exemple suite à un traitement antibiotique ou anti cancer). Nous verrons ensemble comment satisfaire l’ensemble des besoin du système immunitaire inné mais également comment combler certains déficits éventuels (acides gras, zinc, fer, sélénium, déficit en protéines, vitamines, …).

 

Le second temps de la réponse immunitaire consiste pour le corps à reconnaître l’agresseur et à y répondre de façon spécifique. On parle ainsi d’immunité acquise parce qu’elle s’appuie sur les expériences accumulées par l’organisme. Notre objectif pour ce second point est d’activer la vigilance et de stimuler la réponse immunitaire. Cette réponse optimale dépend de nombreux facteurs. Parmi ceux-ci, les études scientifiques récentes ont mises en évidence le rôle primordial de l’écosystème intestinal (microbiote, barrière intestinale et système immunitaire intestinal). A tel point qu’on peut dire que l’immunité commence par un intestin qui se porte bien. On cherchera donc à corriger les dysfonctions (dysbioses, candidoses, inflammation intestinales chroniques, …) susceptibles d’altérer la réponse immunitaire.

 

Notre approche visera également à prendre en compte d’autres facteurs qui participent à la réponse immunitaire comme le stress, le sommeil ou encore l’activité physique.

Les allergies

A côté de son rôle de défense contre les éléments pathogènes, notre système immunitaire a également comme fonction de définir quels sont les éléments externes qui doivent être tolérés. On parle d’allergies lorsque l’organisme connaît des défaillances de cette tolérance par rapport à certains éléments étrangers (aliments, pollens, …). Une partie importante et croissante de la population européenne fait face à de telles manifestations allergiques (rhinite, asthme, eczéma, allergies alimentaires, …).

 

Le développement d’allergies est influencé à la fois par la génétique et par la présence d’allergènes dans l’environnement mais nous pouvons – dans un grand nombre de cas – parvenir à une réponse mieux adaptée via une approche nutrition santé.

 

Après une phase d’évitement, nous travaillerons ainsi plus particulièrement sur la trophicité des muqueuses et sur l’équilibre du microbiote. Ces deux éléments jouent en effet un rôle important dans la modulation de la réaction inflammatoire allergique.

 

Des études ont ainsi montré l’impact de la correction de certaines déficits micronutritionnels (vitamine D, magnésium, zinc, coenzyme Q10, …), du rééquilibrage lipidique (ratio oméga 6/oméga 3), et de la prescription de souches spécifiques de probiotiques.

 

Dans le cas de la rhinite saisonnière, nous pouvons agir tant en prévention (p.ex. vitamine D3) qu’à la réduction des symptômes (p.ex. via le magnésium et le zinc). On prendra également en compte les allergies alimentaires croisées qui viennent renforcer les symptômes. Nous travaillerons au renforcement des muqueuses respiratoires et intestinales (oméga 3) et du microbiote (via des souches spécifiques de probiotiques).