Faire du Blue Monday une chance pour notre année !

Faire du Blue Monday une chance pour notre année !

Ce lundi 16 janvier, c’est Blue Monday, le jour supposé être le plus déprimant de l’année. Rien de très scientifique ne recouvre cette reconnaissance un peu particulière. Cependant, il existe bien une augmentation des symptômes de mal-être durant l’hiver et, une fatigue caractéristique de ces journées sombres et souvent pluvieuses. Dans ses formes les plus sévères, on parle même de Trouble Affectif Saisonnier (ou SAD en anglais) qui est une forme de dépression dont les symptômes évoluent avec les saisons.

Nos lointains ancêtres se réfugiaient dans leur grotte ou leur chaumière en attendant que la nature se réveille de son sommeil hivernal. Il doit nous rester quelque chose de ces réflexes ancestraux. Mais notre monde moderne ne connaît plus de pause et la pression (professionnelle, sociale, familiale, …) peut être difficile à vivre pour certains.

Pas de quoi paniquer. Il faut simplement reconnaître que nous sommes influencés par notre environnement, et en particulier la luminosité. Ce besoin de prendre soin de nous peut même être une occasion de prendre de saines habitudes qui nous porteront de façon positive tout au long de l’année. En guise de coup de pouce, voici 3 conseils simples pour dépasser cette fatigue saisonnière :

  1. La vitamine D. Notre principale source de vitamine D est sa synthèse par l’organisme sous l’action de la lumière du soleil. C’est ce qui explique pourquoi sous nos latitudes, et particulièrement au creux de l’hiver, 80% d’entre nous n’atteignent pas les normes de vitamines D recommandées. Or, cette vitamine joue des rôles bénéfiques multiples au niveau immunitaire, de la santé des tissus osseux et musculaires et de la prévention du vieillissement et de l’apparition d’une large série de maladies (cardiovasculaire, obésité, diabète, Parkinson, Alzheimer et certains cancers, … ) Mais, la vitamine D a également un effet positif sur l’humeur. Les personnes les plus sensibles et les plus carencées sont bien sûr celles qui bénéficient le plus de cette supplémentation. Certains aliments sont des sources intéressantes de vitamine D (le chocolat noir >70% en cacao, les champignons et surtout les (petits) poissons gras). Cela reste néanmoins souvent insuffisant. Pour la plupart d’entre nous, il est intéressant de prendre également une cure de quelques semaines de supplémentation en vitamine D au creux de l’hiver.
  2. Une alimentation de type méditerranéen crétois. Riche en végétaux (légumes, légumineuses, fruits, épices et aromates,..), ce mode alimentaire nous apporte les fibres et les polyphénols qui contribuent, entre autres, à la santé de notre microbiote. Or, de nombreuses études ont mis en lumière la relation forte qui existe entre la santé de notre intestin et celle de notre cerveau. Elle est également caractérisée par sa richesse en oméga 3 et sa faible teneur en oméga 6. On a pu démontrer que cet apport accru en oméga 3 est favorable à la neurotransmission en général et, en particulier à la synthèse de la sérotonine et de la dopamine (parfois appelées « hormones du bonheur »). Enfin, l’alimentation méditerranéenne crétoise possède une haute densité micronutritionnelle et est pauvre en calories vides. Elle permet d’éviter une série de carences en micronutriments (vitamines du groupe B, magnésium, zinc, …) qui sont clés pour nous assurer un bon niveau d’énergie et nous permettre d’affronter de façon sereine les défis de la vie quotidienne.
  3. L’activité physique. Last but not least. L’activité physique a un effet particulièrement favorable sur notre humeur, réduit le stress, l’anxiété et la sensation de fatigue. Elle contribue à l’augmentation de la production de neurotransmetteurs, dont la sérotonine, la dopamine et les endorphines responsables de la sensation de bien-être. Bien sûr, il faut du courage pour chausser ses baskets et partir courir quand il fait sombre et pluvieux dehors. Mais il existe mille et une façons de bouger et les bénéfices sont assurément au rendez-vous !